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Récit d’une journée particulière 27/09/2015

  C’était un samedi soir comme les autres un banal samedi soir de couple. Nous étions étalés sur le canapé à cette différence prêt que tu étais excité comme jamais.    Il faut dire que tu avais pris 12 kilos et moi 14. Tu vivais les événements comme si tu allais toi même donner la vie.  On avait notre ventre un peu tendu à cette différence prêt que je sentais en moi et toi à travers tes mains sur mon ventre une relation qui s’intensifiait viscéralement.  Nous étions allé à l’hôpital dans la journée. Une interne nous annonçait qu’elle était entre 3 et 4 kilos mais plus vers les 4 kilos. Moment de panique. Ce n’était pas prévu comme cela et cette interne incapable de réaliser son échographie pour nous dire son poids exact m’a rendu nerveuse. On ne l’a compris que bien plus tard mais elle aurait dû réaliser une radio pour savoir si le bébé passerait dans mon bassin. Seulement elle n’avait pas l’air d’avoir envie ni le temps pour le faire.  Une petite intervention utile d’une sage femme sa

Notre relation si particulière

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Elle me dit au moins 150 fois par jour qu’elle m’aime ce à quoi je dois répondre que je l’aime aussi. Si je ne répond pas elle insiste jusqu’à ce que je le dise. Elle ajoute souvent « jusqu’aux étoiles » ou « jusqu’à la planète » et « pour toute la vie »... sur un air interrogatif pour que j’y réponde. Elle m’a dit hier qu’elle avait peur que je l’aime plus. Comme si c’était possible...  Évidemment que je t’aime tout ça amour de ma vie.  Avant ma princesse, j’aimais les gens. Éperdument la vie aussi... je me souviens que je m’attachais trop parfois à des relations amicales ou amoureuses qui n’en valait pas la peine... j’aime toujours les gens et la vie. Les gens un peu moins à force d’être déçue j’avoue mais la vie toujours autant c’est certain.  Et puis il est arrivé dans ma vie. Il a tout chamboulé avec son amour et sa gentillesse. Il avait tellement de bonté et de tendresse. Il en a toujours. Il m’a réconcilié avec l’amour, mon amour.  Il m’a réconcilié aussi avec moi même. À force

Notre Mariage - phase 1 recherche de lieux

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On n’avance pas... Mon retour est assez clair. On stagne.  Se marier en Haute Savoie nécessite un budget énorme. De nombreux suisses se marient ici ce qui fait exploser le marché et privent les locaux de merveilleux lieux à moins qu’ils aient les moyens de payer des sommes énormes pour des lieux qui n’auraient rien coutes ailleurs. Le lac du Bourget est d’ailleurs moins cher ce qui prouve cette folie.  Jusque là nous avons essayé de chercher des lieux nous mêle. Enfin moi même. Ça n’a pas donné grand chose sachant que je galère et que les devis sont élevés. J’ai donc décidé de faire appel à Aurelie.  Aurélie est une crème. C’est ma sauveuse. Du moins, je l’espère.  Après maintes réflexions sur le choix ou non d’une wedding planner on a finalement opté pour le OUI.  On va avoir notre deuxième bébé et on ne peut pas se permettre de perdre notre temps dans des recherches qu’on ne maîtrise pas. On ne se marie qu’une fois dans nos têtes et on voulait donc le mariage magnifique et parfait no
Un jour je me souviens, c’était il y a 10 ans à peu près, j’étais au milieu de ce champ et j’écoutais ce guide nous raconter la vie de ses parents....  il m’avait mis les larmes aux yeux ce con à nous raconter comment on les traitait dans des cases à dormir et à travailler comme des chiens. Je me suis dis que les hommes étaient bien pourris en ce temps là. Tu parles.  Oui en ce temps là.... après il nous a fait visiter les lieux. Le maître des lieux nous a accueillis et nous a menés dans la boutique souvenir dans laquelle il nous a raconter que son père était le propriétaire des lieux et moi pendant qu’il parlait je me suis approchée de l’extérieur et j’ai aperçu dans son champ de canne à sucre un homme de couleur noire qui travaillait.... je regardais ce mec « blanc » et je me disais que finalement ça n’avait guère changé. Surtout que si son père était un négrier c’était sûrement très étonnant qu’on lui ai laissé ses terres et ses biens. C’était donc ça l’abolition de l’e

La recette du bonheur

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On pense que ça n’arrive qu’aux autres quand on a eu l’habitude d’être malheureux. Du plus loin que je me souvienne, je me disais que ça ne m’arriverait jamais parce que je n’étais pas faite pour cela tout simplement. Cela ne vous tombe pas dessus par hasard. D'ailleurs, entre nous, tant qu'on y est, il n'y a jamais de hasard. La vie n'est qu'une succession d’événement qui permettent d'atteindre un but. Il faut provoquer votre bonheur. Il faut le chercher et le trouver et une fois là, à vos côtés, il faudra le conserver pour qu’il reste avec vous le plus longtemps possible au delà des marées et des tempêtes et même pire. Il faudra être fort et ne pas trembler quand parfois il semblera s’éloigner pour qu'il ait toujours envie de revenir. Je peux vous donner la recette du bonheur, je l’ai apprise par cœur pour ne jamais l’oublier et être certaine de pouvoir tout remettre en œuvre le jour où il aurait décidé de me quitter (le bonheur je préci

Vous êtes Là femmes !

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Vous n’êtes pas une femme vous êtes LÀ, femmes. Des années de lutte pour arriver à toujours se faire prescrire une pilule ou un stérilet aux hormones... on en est là quoi. Des années pour payer nos protections hygiéniques et nos tampons qui sont nocifs... tout va bien quoi !  Je suis encore là en train de me demander pourquoi on doit se justifier pour tout justement parce qu’on est des femmes. La carrière parlons en avec des enfants ... allez annoncer à votre patron que vous êtes enceinte... il ne le prendra que très rarement comme un cadeau croyez moi. Je dis votre patron parce que la plupart du temps ce sont des hommes les patrons. On s’est laissé piétiner alors même qu’on est plus nombreuses ils se permettent d’être nos chefs et en plus de se payer plus que nous.  Quand j’étais petite je voulais être un garçon pour éviter toutes les contraintes et aussi parce que j’avais compris que c’était quand même plus cool. De la d’où je viens, une fille ne sort pas parce que ça le fait

La vie et les mots qu’on vous dit

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La vie et les mots qu’on vous dit.  Toute l’année on m’a rabâché « et vous c’est pour quand le petit deuxième ? » J’ai arrêté de me justifier les gars. Et le pire c’est ceux à qui on a déjà trouvé une excuse bidon qui repose la question pour la troisième ou quatrième fois... moi je donne une raison différente à chaque fois... vous savez ce sont ceux à qui vous n’avez pas le choix de répondre genre l’esthéticienne ou la coiffeuse. Moi je me dis que ce serait bien que ça cesse cette pression permanente, cette pression sociale qui vous oblige à vous sentir comme une grosse pondeuse feignante.  Je ne dis pas moi aussi je me pose réellement des questions sur mes potes qui veulent toujours pas le premier au bout de presque 15 ans de relation et qui me sortent qu’ils préfèrent profiter encore un peu. J’avoue je me pose des tas de question sur la véracité des propos, sur le sens de cette réponse, sur le temps qu’il leur reste pour savoir s’ils sont fertiles, sur leur fertilité et