Vos échecs vous regardent

mars 02, 2018

Vos expériences négatives me gavent et me foutent la nausée. Je me moque de savoir si vous avez échoué là où j’envisage de me rendre parce que c’est là où je souhaite aller et que j’irais bien malgré vous. Vos échecs vous appartiennent et ne seront pas les miens.

Je n’ai pas eu ce caractère tout de suite. En fait, si. J’étais déjà déterminée. Évidemment il s’est forgé. La vie n’a pas été tendre et en réalité vous le savez elle n’est jamais tendre avec ceux qui luttent perpétuellement pour améliorer leur sort.

Je me souviens du chocolat chaud de maman, de ses tartines au beurre et cacao. Je me souviens aussi qu’on ne manquait de rien. On avait le principal et l’essentiel. Parfois, on avait même droit au superflu. Oui mais voilà on était quatre donc on devait partager et faire attention. Ils se sont privés et je crois même qu’ils se privent encore au cas où. Le but étant qu’on change de classe sociale ou du moins qu’on réussisses là où ils n’avaient pas eu notre chance.

J’ai fais ce que j’ai pu. J’ai bien tout fait comme on m’avait dit. Très vite, je me suis rendue compte que je ne ferais jamais partie de leur milieu et que quoi qu’il arrive on reste à jamais marqué et attiré par d’où l’on vient. C’est ce qui nous forge et ce qui fait notre force.

Je ne crois pas au hasard ni aux ambitions folles anodines. Je crois qu’il est facile d’atteindre un groupe mais qu’il est difficile d’intégrer un réseau. Je suis persuadée que certains réseaux vous ouvre des portes jusque là inaccessibles même en rêve. Ces réseaux là ne s’ouvrent pas au mérite et vous le savez. Ils sont réservés à un certain rang à une certaine élite. Celle dont vous ne ferez jamais partie quoi que vous fassiez.

Je me souviens en fac de droit d’un mec qui nous avait traité de pauvres. « Bande de pauvres » nous avait-il dit. Et quelque part, il n’avait pas tord. Il avait même raison. Lui il était riche et nous nous étions pauvres. Mais nous étions sur le même banc et on avait le même examen (in fine) et le même diplôme.

Je n’ai jamais eu de problème à identifier clairement les situations et à dire les choses. Je ne nie pas, j’aurais préféré son côté à lui plutôt que le mien mains on ne choisit pas. Non pas que j’en ai souffert sur le coup mais c’est clair que c’était plus facile. Il y avait toujours des portes de sorties pour lui. Moi je n’en avais pas d'autres, il fallait réussir.

J’ai toujours cru aussi qu’il fallait avoir du caractère et ne pas se laisser faire. Moi je ne me suis jamais laissée faire. Insoumise je suis et je resterai.

Il faut se battre aussi pour ce que l’on veut vraiment. Moi j’ai lutté de toutes mes forces mais je n’ai pas réussi parfois. Je crois aussi qu’il faut savoir abandonner pour poursuivre ses rêves plus tard.

Je les poursuis ne vous en faites pas. Ça prendra le temps qu’il faudra mais j’y arriverai.

Quant à vous, cessez de vous décevoir vous même ! Ne soyez pas médiocres. Arrêtez de vous nier et d’accepter qu’on vous traite ainsi. Vous méritez bien mieux vous le savez. Ne changez pas vos ambitions pour celles qu’on vous tend. Prenez ce qu’il est bon de prendre pour vous ou votre entourage mais surtout pour vous.

Ne perdez pas de vue vos rêves. C’est le plus important.

Moi on m’en a prédit et on m’en a inventé. Je suis comme le bambou, je plie mais ne rompt pas. Je vous souhaite la même force. Elle passe pas une grande fragilité. Nécessairement. Elle nécessite également du caractère et beaucoup de sensibilité !

On ne change pas de classe sociale comme ça mais si ça arrive le principal c’est de ne pas oublier d’où l’on vient tout en se souvenant de tous les sacrifices qu’on a dû faire pour en arriver là. On ne change pas de classe sociale vraiment. On reste celle qu’on est même si on réussit. Le reste, on gère et on est fière.

Arrêtez de voir trop bas, ne chercher pas à nous tuer, Laissez moi libre sur terre et dans ma tête vous êtes fait donc ne faites pas de moi ce que vous êtes. (Diams - Dans ma bulle) Oui je cite du Diams parce que Diams quoi qu'on en pense ou dise c'est la base !